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Balades et randonnées Hauteluce et ses environs
Balades, randonnées |
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Montagne d'Outray
Randonnée sur un sentier des pays du Mont-Blanc, commençant dans la forêt, dominant la vallée d'Hauteluce, débouchant au Pas d'Outray, après un passage sinueux et escarpé au milieu de blocs granitiques abritant des marmottes. Traversée des hauts pâturages du Sallestet, territoire des chamois et de troupeaux de moutons, en surplombant le village de Beaufort. Un petit crochet par le lac noir, magnifique belvédère sur le Mont-Blanc et sur le barrage de la Girotte.
Descente pour rejoindre la piste forestière par les pâturages de la Commanderie.
Randonnée sauvage avec pique-nique à la cabane des trois moineaux.
La tourbière des Saisies
Départ : parking du monument (à proximité chapelle des Saisies) ; le sentier démarre au fond du stade olympique durée : 1h/1h30
La tourbière des Saisies, classée “Natura 2000“ (zone classée pour sa faune et sa flore d’exception par l’Union Européenne), est un site naturel très rare en France. On trouve généralement ce type d’écosystème dans les montagnes scandinaves. Ce lieu de 290 hectares date de la période glaciaire du Würm.
Il est possible de visiter ce site d’exception grâce à des visites commentées ou des parcours spécialement aménagés par l’ONF. Ils permettent de découvrir une quinzaine de plantes particulièrement rares comme la Droséra, plante carnivore unique en Savoie ainsi que la faune spécifique de la Tourbière
Fiche tourbieres les saisies (637.15 Ko) Voir la fiche présente dans Alpes magazine Eté 2020 "nos plus belles randonnées"
Sentier des Arpelieres
Sur la faune des tourbières : Départ Pont du Nant Rouge sur D71 (rte Crest Voland 1ere rte à gauche après col Saisies en direction Flumet)
Ce sentier vous fera découvrir la faune spécifique des tourbières d'altitude (lézard vivipare, grenouille rousse, triton alpestre, ...).Des caillebotis faciliteront votre parcours. La végétation humide est fragile et la faune apprécie la tranquilité, ne vous écartez pas du sentier. Depuis la cabane d'observation, suivant la saison, vous aurez peut-être la chance d'observer la vie de la mare et en particulier les libellules aux heures chaudes de la journée.
Des espaces de pique-nique sont à votre disposition. Un livret sur le sentier (en vente à l'Office de Tourisme) complète les informations des douzes tables de lecture.
• Longueur du circuit : 4200 mètres • Dénivelé : 115 mètres • Période : été (de mi-juin à fin septembre) • Niveau de difficulté : circuit accessible à tous
Le Mont Clocher
Durée : 1h30 (aller) Difficulté : facile Dénivelé : 209 m Point culminant : 1976 m
La randonnée se présente comme un grand balcon tourné d’abord vers la vallée de Hauteluce, face à la montagne d’Outray, puis vers le massif du Mont-Blanc et son versant sud, essentiellement composé ici du bassin glaciaire de Tré-la-Tête. Les cimes du Beaufortain, dont l’emblématique Pierra Menta, restent très présentes.
Cette balade débute, à partir des Saisies, à droite vers les caisses du mountain twister, dans le chemin qui conduit au col de la Légette. Celui-ci ne doit pas être confondu avec le col du point de départ, mais son approche annonce le profil de la marche, dépourvue de toute pente soutenue. La piste large vous conduit au Plan Corbet.
Au bout de 45 mn environ, quittez le chemin pour rejoindre la crête toute proche, où un sentier vous mène au pied d’une imposante croix blanche. Elle marque la faible élévation du mont Clocher (1 976 m)
Le col de Very
Accès :
En voiture : Depuis le centre de la station des Saisies, prendre l'Avenue des Jeux Olympiques en direction de Notre Dame de Bellecombe. Après avoir traversé le pont skieurs, continuer sur 100 mètres puis tourner à droite sur la route des Crêtes en direction du restaurant Le Bénetton.
Se garer au parking.
A pied : Depuis le centre de la station des Saisies, remonter l'Avenue des Jeux Olympiques jusqu'au pont skieurs puis rejoindre la zone Bike Park des Périots/départ du Mountain Twister grâce à un escalier métallique situé à droite de l'Avenue. Rejoindre le chemin piéton en direction du Col de la Lèzette/Restaurant Le Bénetton.
Compter 15/20 minutes pour rejoindre le parking.
Depuis le parking au Col de la Lèzette, prendre la route caillouteuse en direction du Mont Clocher. Nous croisons le Télésiège de Roche Blanche avant d'arriver au Col de la Légette et d'entamer une portion quasiment plate en forêt rejoignant Plan Corbet. Le tracé en balcon offre un panorama agréable sur les montagnes d'Outray et ses multiples barrages ainsi que sur la Vallée d'Hauteluce.
Nous entamons ensuite une première montée à flanc de montagne du massif de Brichou débouchant sur la Combe de Douce à gauche et sur le Mont Clocher à droite. Le chemin contourne ce dernier puis arrive au lieu-dit "Péchette".
Un peu plus loin, nous apercevons enfin le Col de Véry et le refuge de La Croix de Pierre se découpant sur les Crêtes.
La seconde partie de l'itinéraire traverse les alpages de Bellastat et la Combe du même nom, en contrebas du sommet du Mont de Vorès, sur des pourcentages de pentes toujours relativement faibles. Le chemin descend puis remonte légèrement avant d'arriver au Col de Véry, à droite du refuge de La Croix de Pierre, à 1960 mètres d'altitude.
Le chemin du retour peut s'effectuer par le même itinéraire qu'à l'aller, ou bien via la variante des Crêtes (voir ci-dessous).
Au Col de Véry, prendre à gauche juste au-dessus du refuge-restaurant de La Croix de Pierre et suivre le sentier en direction du Mont de Vorès. Le chemin suit le profil des différentes antécimes ("avant la cime" : sommets secondaires se trouvant avant et plus bas que le véritable sommet) du Mont sur des portions alternant côtes parfois assez raides et descentes. Nous arrivons alors au sommet de la Tête des Trois Coins, à 2067 m d'altitude, point culminant du massif. Profitez du panorama à 360° sur les montagnes alentours avant de poursuivre votre itinéraire en direction du Crêt du Vorès et affronter la dernière montée du parcours afin de rejoindre le sommet du Télésiège de Plan des Fours, point culminant du domaine skiable de l'Espace Diamant. Redescendre sur la Crête du massif jusqu'à l'arrivée du Télésiège du Lac puis bifurquez à gauche sur un sentier coupant le versant de Douce et rejoignant l'itinéraire aller au niveau du lieu-dit "Péchette", ce dernier nous permettant de regagner le Col de la Lèzette, point de départ de notre itinéraire
La Croix de Coste
Durée : 1h15 (aller) Difficulté : facile Dénivelé : 345 m Point culminant : 1941 m
La croix de Coste et le mont Bisanne sont reliés par une crête panoramique. Celle-ci domine les gorges de l’Arly et la vallée de Beaufort face aux massifs du Beaufortain, du Mont-Blanc, des Bauges et des Aravis. Choisissez le chemin qui débute à gauche de la chaussée, sous le réservoir.
Votre randonnée commence par une descente. Virez à droite et poursuivez ensuite entre les deux premiers chalets des Pachons. Observez les indications du tour de Bisanne, un circuit balisé utilisé partiellement en sens inverse.
Le chemin s’élève à flanc de montagne. En forêt, il descend à nouveau, plus escarpé. Après le hameau du Planay (1 640 m), empruntez la piste forestière jusqu’à son virage. Conservez votre direction et poursuivez sur le chemin qui débute là.
Le chemin des crêtes
Le Chemin des Crêtes est une jolie promenade familiale qui offre un magnifique panorama sur le Mont-Blanc, majestueux, et le massif du Beaufortain et, sur l’autre versant, sur le val d’Arly et le massif des Aravis.
Depuis l’hôtel Le Calgary, dont le propriétaire n’est autre que Franck Piccard, triple médaillé olympique, dirigez-vous vers le col de la Légette et prenez le sentier qui mène au restaurant Le Benetton.
Suivez la route d’alpage qui passe devant et continuez là jusqu’au col de Véry, en ayant toujours devant vous le Mont- Blanc. Ces alpages sont de toute beauté, de par leur flore, typique des Alpes, leurs fermes et leurs beaux troupeaux qui paissent ici et là dans les champs.
Les randonneurs qui préfèrent les petits sentiers peuvent emprunter ceux, parallèles à la route, qui mènent sur la crête, et dernière étape, au col de Véry. Tout au long du chemin, des chalets d’alpage pratiquent encore la traite. Vous pouvez, si vous le souhaitez, visiter ces alpagistes.
Pour ceux qui souhaitent limiter le temps de marche, une partie de la route est accessible en voiture, mais le haut ne peut se faire qu’à pied.
Col de la fenêtre
Départ : Col du Joly (1989m) Dénivellé: environ 600 m Horaire: 4 heures (boucle) Difficulté: aucune
Passer devant le chalet du col et suivre vers le sud-est le sentier du tour du pays du Mont-Blanc. Il serpente sur de petites collines au-dessus de trou d'eau dus à l'effondrement de gypse dissout par les pluies. Le sentier s'oriente plein sud, contourne par l'ouest l'Aiguille de Roselette, puis franchit aisément une petite barre rocheuse. Le câble a disparu, mais cela ne pose pas de difficulté à la montée si c'est sec (on est sur un sentier).Bifurquer alors plein est et monter au col de la Fenêtre, passage d'un mètre cinquante de large qui s'ouvre sur le Mont-Blanc.
Descendre sur l'autre versant et quitter rapidement le Tour de pays, pour à droite (nord-est) se rendre sur le Plan de la Fenêtre que l'on traverse (ne pas continuer en direction de la Balme).Passer sous la ligne électrique et gagner les chalets des Près (1797m).
Là prendre vers le nord le sentier du Tour du Beaufortin. Parvenu à un petit collet, le sentier s'oriente nord-ouest, repasse sous la ligne électrifiée et vers l'est, pas une longue série de montée et descentes passer près des chalets de Roselette (un peu au sud). Bifurquer plein est vers le refuge, au dessus de celui-ci faire un lacet sous le téleski de Roselette et gagner le lac de Roselette. Tout près se trouve la piste qui ramène au col.
Les aiguilles croches
Durée : 2h Difficulté : moyenne (attention au vide) Dénivelé : 497 m Point culminant : 2487 m
Depuis le col du Joly, l’aiguille Croche correspond tout au plus au point le plus élevé de la crête qui unit le mont Joly au col de Véry. Mais l’intérêt de cette ascension est double : le panorama et sa situation, aux confins de plusieurs massifs.
Au col du Joly, empruntez d’abord le chemin d’exploitation de gauche. Au bout de 10 mn, rejoignez la crête et le monument funéraire, une colonne érigée en mémoire des trois victimes d’une tempête, un jour de février 1914.
Poursuivez en gardant sensiblement la même direction. Quand le chemin s’infléchit vers la droite, abandonnez-le au profit de la voie de gauche. Au sommet d’un téléski, poursuivez dans le sentier qui utilise l’arête dont l’inclinaison s’accentue. Après le passage devant un gazex – système de déclenchement des avalanches –, débouchez sur la plate-forme d’arrivée du télésiège le plus élevé de la station des Contamines. Retrouvez votre sentier dans le talus à droite. Un dernier raidillon vous conduit au sommet.
Attention au vide ! Versant Megève, un abîme de près de 1 000 mètres s’ouvre devant vous. À vos pieds : les pentes de la Cote 2 000 et la piste de l’altiport de la station et, dans l’autre direction, le massif du Mont-Blanc.
Les sommets du val Montjoie sont à la fête : aiguille des Glaciers (3 816 m), de Tré-la-Tête (3 930 m) et dômes de Miage (3 670 m). Par temps clair, vous pouvez distinguer la Grande Casse et la Meije. Plus proches, le Beaufortain et son lac de la Girotte.
Le col de la Gittaz / Le rocher des enclaves
Durée : 2h30 (aller) Difficulté : moyenne Dénivelé : 653 m Point culminant : 2465 m
La randonnée débute sur le chemin qui domine un premier chalet d’alpage, avant d’atteindre le chalet du Bolchu. Il faut aller chercher le sentier au-delà de la grange, en contournant par la gauche le bâtiment principal.
De discrètes marques de peinture orange confirment le bon itinéraire. Le sentier se fraie un passage entre les rochers, orienté plein sud.
Dépassez un petit lac niché dans sa cuvette de pierraille (2 100 m). Dans la côte qui fait suite, surgit de l’échancrure du col de la Fenêtre, la cime du toit de l’Europe (occidentale). De molles ondulations se succèdent pour encadrer un long plateau émaillé de mares scintillantes.
La trace du sentier s’efface parfois. Conservez le même axe de marche (sud), et fiez-vous aux rares jalons pour surmonter une crête large, d’où vous pouvez contempler le mont Pourri, second sommet du massif de la Vanoise (3 779 m). La cime est visible sous le profil d’une pyramide élancée, en contradiction avec le toponyme qui la qualifie.
Descendez dans le vaste ensellement d’un col non nommé sur la carte (2 276 m), et poursuivez ensuite vers la gauche, à flanc de montagne. La trace du sentier est irrégulière, mais un collet bien marqué vous permet de rejoindre sans erreur le col de la Gittaz (2 359 m).
L’itinéraire s’oriente au sud-ouest. Sur un replat, deux minuscules pièces d’eau forment le premier plan d’un panorama où scintillent les glaciers de la Vanoise.
Surmontez un dernier dôme et rejoignez la crête faîtière, dépourvue de relief et cependant aérienne du côté de Hauteluce. Un avant-sommet précède de peu le point culminant, perché bien au-dessus de la vallée de Beaufort.
Le sentier des Pointières
A une dizaine de kms d’Albertville, en direction de Beaufort, prendre une route à droite et monter sur 5 km . un sentier bien aménagé et en boucle (de 2 à 3h de marche) permet de découvrir le hameau des Pointières, son évolution et sa mémoire de 1950 à nos jours. Parce que la nature reprend vite ses droits, les épicéas ont déjà colonisé quelques hectares de champs autrefois cultivés (prairie des Bernards).
Circuit permettant de découvrir l’évolution et la mémoire du hameau, en s’imprégnant de la vie locale. Sentier praticable toute l’année (en raquettes l’hiver). Musée du Roselais ouvert de mai à octobre. Départ : chapelle du hameau des Pointières Parcours : A la chapelle, traversez la route et prenez le chemin qui s’élève en forêt. Ce sentier est très bien balisé (nombreux panneaux et balisage jaune). Au fil du sentier vous rencontrerez les vestiges d’une vie passée : le four à pain des Cruets, la prairie des Barnards, la grange à la Pauline, le jardin des Veuillettes (cinq familles vivaient une partie de l'année au milieu d'une vingtaine d'hectares), le chaume à Baëque (grange où l’on explique la technique du chaume), le musée du Roselais (ancien chalet de remue où sont exposés les objets et les outils de la vie d'autrefois). Balisage : Panneaux + jaune Altitude départ : 942 m Dénivelé + : 260 m Type itinéraire : boucle Durée totale : de 2h00 à 3h00 Durée montée : 1h30 Aire de pique-nique, Parking
Col du Joly et Lac de Roselette (voiture + 40 mn marche)
Suivre les panneaux routiers qui indiquent le trajet pour se rendre au col du Joly. Traversée du village de Hauteluce. Nous passons devant la centrale de la Girotte et en haut de la montagne, on devine le barrage. Nous continuons par une route étroite sans issue qui conduit en haut du col.
Tout en montant, nous apercevons le barrage de la Girotte, très impressionnant que cette construction à flan de montagne. Généralement, les barrages sont construits en début d'une vallée, mais là il fut bâti devant un lac déjà existant. Parvenu en haut du col, la chaîne du Mont Blanc est devant nous : l'aiguille des Glaciers, l'aiguille de Tré la tête, aiguille de Bionnassay.
C'est une très courte balade qui nous conduira au lac de Roselette. En nous y rendant, nous distinguons en bas de la vallée, les Contamines-Montjoie. En 20 minutes nous arrivons au lac. Pas de grande taille, et très peu d'eau, hélas, une caractéristique de plus en plus fréquente dans les lacs de montagne avec une multitude de Salamandres noires avec leur ventre orange.
Lac de la Girotte
La balade au lac de la Girotte est une balade courte mais difficile par la pente importante (dénivelé de 600 mètres). Pour des personnes entraînées, la montée se fait en 1h30. Il est aussi préférable d'accomplir la montée la matin, lorsqu'il fait encore frais. Cela rend la marche plus agréable, mais en plus, une fois au lac, vous pourrez continuer un peu le chemin pour admirer le massif du mont blanc.
Le départ se fait depuis le parking de Belleville, à côté de la centrale électrique du même nom. Vous y parviendrez en passant par Hauteluce et en prenant la direction du col du Joly. Le sentier débute au départ dans les alpages. Il faut passer les fils délimitant les champs. Vous longez une remontée mécanique jusqu'au début d'un bois dont vous apprécierez l'ombre. Vous avez déjà fait une bonne partie du dénivelé et le sentier devient plat vous permettant de détendre vos jambes. Il continue ainsi jusqu'à la ferme au chalet Colombe. Une petite descente se présente vous conduisant au pont sur le Dorinet.
La dernière montée se présente à vous. Elle se fait majoritairement dans les bois et vers la fin, les arbres se faisant plus rare vous découvrirez dans votre dos le Mont Blanc et l'aiguille de Bionnassay. A chaque pas supplémentaire, ils se découvrent d'avantage au point de vous faire croire qu'ils sont justes derrière le mont. Encore quelques mètres et vous voilà au pied du barrage de la Girotte. Il a été construit sur un lac déjà existant et pour l'alimenter des conduites ont été faite depuis le massif du Mont Blanc, ce qui explique les eaux blanchâtres (les eaux transportent la " farine " de rocher provenant de l'érosion provoquée par le frottement de l'avancée des glaciers).
Une fois devant la construction, vous avez le choix de votre itinéraire, soit vers la rive droite du lac (vers le col de la Gitte) soit vers la rive gauche (lac noir et col du Sallestet).
Le chemin du retour se fait par le même itinéraire et c'est dans la descente que vous apprécierez encore plus les efforts faits à l'aller.
Variante : possibilité de prendre la route du col du Joly et de bifurquer à droite en direction des chalets de Colombe, autre départ de la balade (réduction de la partie montée
Lac du clou
Pour s'y rendre, il faut d'abord gagner le hameau des Chozeaux en prenant la route à Beaufort (après le pont sur le Doron, direction Arêches, à droite dans le virage). La route s'élève rapidement vous offrant un panorama sur les villages de Beaufort et d'Arêches. Puis parvenu aux Chozeaux, il faut continuer sur la route forestière qui est de très mauvaise qualité. La montée se fera pratiquement tout le temps en première. Néanmoins cela permet de gagner pas mal de dénivelé puisque des Chozeaux au lac, il reste encore 500 mètres à monter.
Après avoir laissé le véhicule dans un virage nous continuons le sentier forestier. Nous retrouvons le GR sur notre droite qui monte rapidement et de manière abrupte. La forêt est néanmoins très belle et atténue la fatigue due par cette brève mais sèche montée. Ce lac est peu visité. Les touristes lui préfèrent Roselend ou Saint-Guérin. Le lac est entouré d'épicéas. Il est envahi par la végétation et il est amené à disparaître. Tout ceci est expliqué sur un panneau proche du lac.
Nous partons maintenant en direction du lac couvert. Pour s'y rendre, prendre la direction du sud. Vous retrouverez le sentier. Vous contournerez une grande prairie par le sentier (panneau indicateur) pour retrouver sur votre droite le chemin en direction du Mont Mirantin. Le lac couvert a quasiment disparu. Il reste encore une belle flaque, mais pour combien de temps ? Juste au dessus du lac couvert, un autre lac complètement asséché par la végétation. En prenant un peu d'altitude, vous aurez une vue sur le Mont Blanc.
Du chemin nous apercevons au loin le barrage de la Gittaz. En voiture, parvenu aux lieu-dit "Le Mont", arrêtez-vous pour contempler la pittoresque chapelle du bord de route. A l'aller vous ne la remarquez pas car on aperçoit que l'arrière.
Col du Pré
Col situé à moins de 10 mn en voiture d'Arêches avec une vue sur le Mont-blanc. A droite nous apercevons la Pierra-menta, fameux lieu dans le Beaufortain. Au bas se trouvent le lac de Roselend et son barrage du même nom. Nous nous enfonçons dans la forêt. Les panneaux indicateurs précisent les arbres que nous rencontrons sur le chemin comme cet Épicéa de 21 mètres de hauteur, vieux de 140 ans.
Un parcours pour apprendre à connaître et reconnaître les plantes caractéristiques de nos montagnes. Boucle d'une heure environ pour 2 km. Ce sentier est conçu avec un livret guide en vente à l'office de tourisme . Le sentier botanique du Col du Pré se situe à 1700m d'altitude. Il chemine à travers la forêt de Beaufort sur Doron et vous conduira dans les alpages, sous la Roche Parstire. De là, il oblique alors sur la gauche pour s'élever lentement, d'une centaine de mètres dans une zone intermédiaire entre la forêt et les pâturages. Dans sa partie supérieure, il vous offre un large panorama sur le massif du Mont-Blanc. Sentier accessible à tous, ne necéssitant pas d'équipement particuler. Aire de pique-nique, Parking
Au détour d'un virage nous rencontrons un lac couvert. C'était habituellement un point d'eau utilisé pour les troupeaux mais désormais c'est devenu une tourbière, comme beaucoup d'autres lacs qui au fil des années perdent leurs eaux et se laisse envahir par la végétation.
Lac de Presset
Au programme un grand tour du côté du Cormet de Roselend jusqu'au lac du Presset et retour par les berges du lac de Roselend. C'est le même itinéraire que le GR5, Le tour du Beaufortain. Nous laissons le véhicule au cormet de Roselend. Le début de la randonnée est tranquille et se déroule dans des espaces verdoyants. Après 30 minutes, nous rattrapons le GR5, au niveau d'une prise d'eau, débordante.
Cette première tranche se déroule sur du plat et désormais le sentier se met à grimper. En progressant, le décor devient plus impressionnant. Devant nous, la combe de la Neuva, avec de part et d'autre des grands sommets et des falaises abruptes. Sur la droite, c'est l'Aiguille du Grand Fond qui culmine à 2920 m et sur la gauche, la Pointe de Pralognan avec ses 2663 m. Au fond, déjà se matérialise le col du Grand Fond (2671 m) avec la pointe du Presset (2858 m) qui présente une forte ressemblance avec la Pierra Menta et l'aiguille de la Nova (2893 m).
Au fur et à mesure que nous progressons et que nous prenons de l'altitude, l'herbe commence à se raréfier et laisse place à des rochers. Nous voyons désormais clairement, sur notre droite, la brèche de Parozan. A partir de là, nous progressons plus difficilement dans des éboulis. Le col du Grand Fond est maintenant bien net et semble pourtant encore loin. Sur la gauche, deux lacs, sans noms et un peu plus haut deux autres encore enneigés. Encore un effort et nous voilà au col. Au loin, le Mont-Blanc laisse apparaître son dôme. Au sud, en contre bas, le lac de Presset est tranquille au pied du refuge.
Voir la vidéo sur la mise en route du nouveau refuge de Presset (Des racines et des ailes sur France 3)
La descente se fait elle aussi dans les éboulis et nous oblige à une constante vigilance afin de ne pas choir. Depuis le lac, nous apercevons la Pierra Menta
Nous repartons en direction du col du Bresson par un balcon en légère pente avec comme point de vue, toujours la Pierra Menta. Parvenu au col, le vent est encore plus fort car nous sommes bien dans son axe ouest / est. A nos pieds, un dénivelé négatif de 500 mètres pour revenir au croisement du Presset que nous avions déjà rencontré lors de notre balade au lac d'Amour. Nous continuons à descendre, toujours sur le GR Tour du Beaufortain en direction des chalets Treicol, sans pour autant les rejoindre car le sentier continuera en balcon.
A partir de là, nous sommes dans les pâturages. Le chemin est vallonné. De temps en temps, le lac de Roselend et le barrage se montrent pour disparaître de nouveau.
Le retour semble long, mais le trajet est néanmoins très agréable. Les rochers du matin ont fait place à de la bonne terre souple. Nous passons devant les ruines de la grande berge, puis la petite berge. Encore un effort et nous apercevons au loin la route.
Lac d'Amour (dénivelé 550m / 3h)
Il se trouve au pied de la Pierra Menta (pierre du milieu), un lieu mythique et magique du Beaufortain, reconnaissable par sa silhouette évoquent une molaire. Rabelais a son idée sur la formation de cette dent : Or donc, l'illustre et bon géant Gargantua s'en vint dans le pays de Savoie, portant sa botte et le nez en l'air, ce qui n'est point recommandé dans ces régions. Quand il parvint en un lieu hérissé nommé Aravis, toujours baguenaudant et regardant de tous les côtés sauf où il était bon de faire, il s'en vint à donner un plein du pied droit dans une montagne fort épaisse ; et cependant, tant étaient grandes la force et la puissance du bon géant, ne s'y fit à lui-même aucun mal, mais seulement un fort grand trou à travers la dite montagne dont le morceau vola en éclat parmi les airs, et s'alla planter avec un épouvantable fracas et gros tourbillon de poussière à plus de dix lieues vers le sud, dans une terre nommée Beaufortain où il écrasé, en tombant, trois sauterelles et un rat. Ce gros morceau de roche y est toujours demeuré depuis, planté tout droit, comme un piquet, et fort accessible, auquel les bergers du lieu donne à présent le nom de Pierra Menta.
Elle a été rendue célèbre par la course de ski qui porte son nom. C'est un site pour les grimpeurs. La roche est excellente et très adhérente. Ils partageront la place avec les bouquetins présents eux aussi. La première ascension du rocher date du 6 juillet 1922 et fut réalisée par JP Loustalot et L. Zvingelstein.
Le départ se fait depuis les chalets de Treicol. Pour les atteindre, il faut prendre la route du col du Pré après Arêches (ou au barrage de Roselend) puis dans un virage en épingle à cheveux une route forestière s'enfonce pour contourner le lac. Le chemin est caillouteux, mais un véhicule de ville peut y circuler lentement en évitant les trous et les pierres saillantes par endroit.
Nous continuons sur la piste forestière jusqu'à ce que nous rencontrions le GR qui par un tracé plus rectiligne va nous conduire au carrefour du Presset. Vous pouvez aussi bien continuer par la piste, cela rallonge l'itinéraire mais amorti le dénivelé. La montée se fait le long d'un ruisseau et au fil des mètres, le lac de Roselend se profile.
En un peu moins d'une heure, nous arrivons au carrefour avec à droite le chemin à prendre pour le lac d'Amour et en face celui montant au col du Bresson (2469 m). Nous continuons puis à l'endroit où le GR franchi le ruisseau du Coin, prendre le chemin qui part vers la droite. Attention, vous êtes sur une propriété privée et le propriétaire n'est pas des plus heureux de voir les randonneurs traverser sa prairie. Respecter bien le chemin tracé ! Avec son accord, nous continuons vers le lac. Après 700 mètres, la pente se fait plus raide avec un dénivelé de 150 mètres sur 500 mètres de distance.
Devant vous au loin, le col du Coin, qui est tentant ou sur votre gauche, la Pierra Menta qui se précise de plus en plus. Vers la fin, le trajet traverse des champs de fleurs accroissant la beauté du lieu. Cela fait 1h30 que nous marchons et le lac est là.
Lacs des tempêtes
Le départ de la balade se fait depuis le barrage de Saint Guérin. Celui-ci se trouve après Arêches, sur la route du col du pré. C'est un lac qui est très fréquenté de part sa splendeur mais aussi son accès. Contrairement aux autres lacs de barrage, on peut aisément venir se tremper les pieds et passer un bon moment.
Une fois le véhicule garé, il faut passer sur le barrage pour rejoindre la rive gauche du lac. Nous longeons le lac sur presque toute la largeur avant de parvenir au panneau indiquant la direction. A droite, c'est le sentier pour accéder au Grand Mont, à gauche, le sentier pour gagner le col de la Louze et les lacs de la tempête. La durée annoncée est de 2 heures. Après avoir longé une prairie, le chemin commence à monter en sous-bois. L'itinéraire longe le ruisseau de la Louze et s'amuse à le traverser de temps en temps. Cela donne la possibilité de se rafraîchir avant de poursuivre la marche. Si vous vous arrêtez pour reprendre votre souffle, regardez derrière vous. Le lac se fait de plus en plus beau, et surtout le panorama sur le Mont Blanc apparaît.
Un peu plus loin, nous aussi nous nous désaltérerons pendant une brève halte au niveau du chalet de la Louze. C'est environ à mi-chemin de la montée.
C'est en 1h30 que nous parvenons au cairn indiquant le col. Il nous faut encore 30 minutes pour atteindre l'objectif. Le chemin est moins dur mais assez pénible avec quelques rochers à escalader.
Les lacs de la tempête sont au nombre de 3. Ils sont les uns sous les autres séparés par quelques mètres et un dénivelé d'environ 60 mètres pour le premier et une vingtaine entre le second et le troisième. Beaucoup stoppent au premier et ne prennent même pas le temps de descendre voir les autres. Nous continuons vers le second, moins important mais plus calme et plus rupestre avec les herbes qui colonisent la partie droite.
Lac de Lavouet
Attention, le télésiège de Piapolay nécessaire à cette sortie ne fonctionne que le mardi. Direction les lacs du Soufflet, Lavouet et Sans fond. Nous devons nous rendre au Planey, hameau qui se trouve après le village d'Arêches. Nous prenons les télésièges à 9h15 et ¼ d'heure après nous sommes à la station supérieure. Nous prenons la direction du col de la Bathie. Il nous faudra d'abord descendre pour retrouver le sentier et monter vers le col, le tout en 20 minutes.
A partir du col, c'est un balcon dans un alpage qui nous conduit vers le sentier. Sur la droite se profile un ruisseau important qui semble provenir du lac du Soufflet. Ce qui semble pour le moins surprenant lorsque l'on voit la taille du lac. Le sentier rejoint une route forestière, puis sur la droite le chemin prend de l'altitude. Le sentier est indiqué par un panneau.
La montée est délicate mais en adaptant son rythme, elle ne présente pas de difficulté particulière. Parvenu sur un replat, on devine le reste du lac du Soufflet. Nous continuons sur le sentier du col des lacs mais avant de prendre la dernière montée, il faut aller sur la droite pour trouver le lac de Lavouet. Puis, pour rejoindre plus haut le lac sans fond suivre le ruisseau s'il y a de l'eau sinon, se fier aux cairns.
En chemin, nous rencontrons un lagopède avec ses 4 petits. Nous parvenons au lac sans fond (qui pourrait aussi s'appeler le lac sans fin tant la montée est longue). Sur la gauche une mare, prendre à droite pour arriver au lac. Le calme règne car nous ne sommes entourés quasiment que de minéral et les visiteurs sont rares.
Nous avons marché 2h depuis les télésièges. Le retour se fait par le même chemin. Vous avez la possibilité de redescendre à votre véhicule à pied, mais la pente est difficile, attention à vos genoux
Lac de Brassa
En route pour le lac de Brassa en passant par le petit lac Tournant. Nous prenons la remontée mécanique du grand mont. Il nous conduit à 1700 mètres d'altitude. Nous continuons en empruntant la piste de ski. Difficile, la montée qui nous mène à 1850 sur une courte distance. Le dénivelé est très important. Une fois passé sous les télésièges des bonnets rouges, le sentier se fait plus doux.
C'est par un agréable sentier en balcon que nous arrivons au lac tournant (2002 mètres). C'est un tout petit lac qui repose au pied d'une butte dans une très jolie clairière. Nous passons par un étranglement rocheux pour rejoindre la vallée du ruisseau du Grand Mont. La vallée est magnifique. D'un pas de géant, nous l'enjambons pour nous retrouver dans les ruines d'anciennes fermes. C'est de là que nous grimperons pour retrouver le tranquille lac de Brassa. Le lac est assez peu fréquenté, en tout cas ce jour là. Il est hors itinéraire et oblige les randonneurs à un petit détour. Nous avons mis 2h30 depuis le point de départ.
Du lac, vous pouvez avoir une belle vue sur Arêches. Les Saisies se montrent aussi au loin. Pour le chemin du retour, nous rejoindrons directement Arêches à pied. Nous n'emprunterons pas le même itinéraire. Nous prenons la direction du refuge des Arolles mais nous prendrons le sentier sur la droite pour descendre vers les Combettes (deux beaux chalets rupestres perdus dans les alpages). Plus bas, nous parvenons à la colonie de vacances.
C'est par un sentier en balcon et en forêt ( framboises et fraises des bois ) que nous retrouverons l'église d'Arêches.
Les Villes Dessus
C'est une belle promenade familiale, au départ de Beaufort, que vous pouvez effectuer en une demi-journée, de préférence en fin de journée à cause de la lumière. Son principal intérêt réside dans la traversée de plusieurs hameaux pittoresques et authentiques renommés pour leurs anciens chalets de pierre et de bois, témoignages de l’habitat rural en Beaufortain.
A pied, depuis Beaufort, prenez la direction de Roselend. Le lavoir, situé face à l’épicerie du village, marque le point de départ de la randonnée.Empruntez le sentier empierré sur 100 mètres puis suivez le chemin qui monte sur la gauche. Vous déboucherez sur une route et passerez devant l’ancienne léproserie.
Prenez ensuite tout droit et suivez la lisière de forêt et le sentier qui part sur la gauche. Montez toujours tout droit jusqu’au moment de traverser une deuxième route, puis une troisième. Là, tournez sur la droite pour rejoindre les Villes Dessus, un magnifique hameau, avec son four à pain, son abreuvoir, son moulin, son école et sa chapelle. Celle-ci, de style baroque comme la plupart des chapelles du Beaufortin, a été restaurée fin XIXe... si vous désirez la visiter, la clé se trouve chez la voisine, Mme Bon-Mardion.
Redescendez par la route agricole qui part en face des Villes Dessus avant de vous enfoncer dans la belle forêt de Balsete, à plat au début et en lacets serrés par la suite. Le sentier longe le promontoire qui domine le défilé d’Entreroches, un passage fréquenté par les chamois et les chevreuils.L’exposition sud de cette partie de la forêt, appelée « Le petit Nice », favorise le développement du pin sylvestre, facilement reconnaissable à son écorce rouge brique. Traversez le pierrier qui mène à la route des Curtillets et descendez jusqu’à la première épingle. Puis suivez le sentier sur la droite qui permet de rejoindre Beaufort
- NOUVEAU : à découvrir en famille sur Beaufort... Une passerelle himalayenne sur le lac de St-Guérin
En 2011, la commune de Beaufort a aménagé, en partenariat avec EDF, une passerelle himalayenne qui relie dorénavant les deux rives du lac de St-Guérin.
La deuxième tranche de cet équipement consistera à aménager un parcours piétons accessible à tous (personnes à mobilité réduite accompagnées, poussettes…) sur le pourtour du lac avec la conception d’une Promenade Savoyarde de Découverte sur le thème de l'hydroélectricité, une découverte originale et ludique pour petits et grands dès l'été 2013…
Accès : En car ou en voiture, monter jusqu’à Arêches, puis continuer en direction de Boudin jusqu’à la bifurcation pour St-Guérin (accès par la route impossible en hiver).
Et pour couronner le tout: Le tour du Beaufortain
Ce magnifique GR vous permettra de découvrir le sauvage et préservé massif du Beaufortain. Sommets, lacs, cols de renom, crêtes effilées, alpages verdoyants... seront au programme de cette randonnée inoubliable. De nombreuses variantes vous sont également proposées.
Praticable de fin juin à début octobre (en fonction des conditions météo), prévoir 6 à 8 jours de marche (possibilité de faire quasiment chacune des étapes séparément).
Le Topo-guide des Sentiers de Grande Randonnée sur le Tour du Beaufortain (Réf. 731)
Balades en raquettes
Vu sur Terre des Alpes Janvier/février 2014 : Le Mont Clocher en raquettes : sortie raquettes mt clocher.pdf sortie raquettes mt clocher suite.pdf
Brochures et cartes couvrant HAUTELUCE
Brochure : 36 balades en Beaufortain
Livret de randonnées du Beaufortain cliquer sur ce lien
Le Guide Rando Beaufortain
N°A2 : Beaufortain
Massif du Beaufortain / Moutiers / La Plagne (GPS)
- Editeur : IGN
- Série : Top 25 et Série Bleue
- Echelle : 1/25 000
- Date d'édition : septembre 2008
- EAN : 9782758510659
- Référence catalogue : 3532OT
GEOLOGIE
Pour ceux qui s'intéresseraient à cette science, consultez le site Geol-alp en cliquant sur ce lien
Date de dernière mise à jour : 28/02/2023